Anatomie du stress[1/2]

Disséquons tes saboteurs internes

Tu as dû le remarquer depuis toutes ces années : quand tu es en vacances, loin (ou pas trop) de chez toi, tu n’es pas stressé.

Tu as cette fâcheuse tendance à te sentir bien, détendu, relax.

Loin du quotidien rythmé, du boulot, des tâches ménagères, tout semble aller mieux comme par magie.

Mais ce n’est pas de la magie.

C’est simplement que tu ralentis et ça, c’est tout ce que ton cerveau te hurle en arrière plan chaque année.

“Laisse moi respirer bordel! ”.

Oui, aujourd’hui j’ai envie de te parler de stress et j’ai surtout envie de deux choses en particulier.

1. Les 3 manières qu’a ton stress de se manifester?

2. Quels leviers (simples) tu as à ta disposition pour ralentir et ne plus te contenter que de 5 semaines “no stress” par an.

Aujourd’hui on va traiter le 1er point.

D'où provient le stress ?

Alors anatomiquement, c’est un cocktail de cortisol et de noradrénaline, mais ça, ça bouleverse pas forcément ton monde.

Non. Ce que tu veux savoir, c’est qu’il peut se manifester de 3 manières :

• Au niveau de la pensée

• Au niveau du focus

• Au niveau de l'activation de différentes zones cérébrales

Au niveau de la pensée, ce sont les pensées qui tournent dans ta tête ainsi que les schémas comportementaux automatiques que tu as développé qui vont te pourrir l’existence. La petite voix dans ta tête qui te dit que tu es à la bourre, que tu es fatigué, que tu es gros, que tu es nulle, que tu ne vas pas arriver à respecter la deadline de ton projet. Ou encore que TA manière de faire les choses est la plus efficace, que les autres ne comprennent pas. Ou bien que tu dois travailler plus dur pour avoir les résultats que tu espères.

Au niveau du focus, tout est une question de dynamique. J’aime bien le dicton “where focus goes, energy flows”. Si tu ne fais que penser au passé ou au futur, tu vas forcément te sentir stressé. Car le propre du passé c’est que tu ne peux absolument pas le changer. C’est hors de ton périmètre de contrôle. Et pour le futur, et bien sa caractéristique c’est qu’il n’est pas encore arrivé, donc qu’il est totalement imprédictible. Pas mal de personnes raisonnent de manière linéaire face à leur futur et le considère comme une projection logique de leurs résultats passés. Si ce passé ne leur convient pas, alors elles penseront que le futur ne sera qu’une répétition de ce passé. Y’a de quoi stresser, non?

Le présent est le seul endroit dans lequel le stress n’existe pas. Le présent c’est le point de conjonction entre le passé et le futur, l’endroit où tout est possible. À cet endroit, tu es en mode action et le cerveau ne peut pas se concentrer sur l’action et se stresser en parallèle.

Tu as déjà été stressé en contemplant la mer, les pieds dans le sable? Impossible. Tu es profondément ancré dans l’instant.

Au niveau de l’activation cérébrale, lorsque tu es stressé, c’est ton “cerveau de la survie” qui est activé (et franchement, il est bien trop activé dans notre société actuelle). Il est constitué de ton système limbique, du tronc cérébral et d’autres parties présentes dans l’hémisphère gauche.

Par contre, lorsque tu n’es pas stressé, tu fais appel à d’autres zones “plus sages” de ton cerveau, notamment le cortex pre-frontal moyen, les circuits de l’empathie et certaines parties présentes cette fois dans l’hémisphère droit.

Et c’est là que ça devient super intéressant.

Le stress est présent quand le cerveau de la survie est activé. À l’opposé, il ne peut pas voir le jour lorsque d’autres parties “plus sage” de ton cerveau sont activées.

Je te laisse méditer sur cette idée, et demain on verra l’impact de l’activation de ces différentes régions sur tes émotions, ainsi que 3 réflexes pratiques que tu peux utiliser en quelques secondes pour activer différentes parties de ton cerveau 🔥

PS : En ce moment j’apprends plein de choses qui me passionnent et je ressens vraiment le besoin de te les partager alors j’ai décidé d’écrire tous les jours ou presque. Je ne me fixe pas de cadre, je vais t’écrire quand j’en ai envie pour te partager le fruit de ma réflexion. Je n’ai aucune idée de combien de temps ça va durer, mais j’adore écrire et je ressens que depuis la fin de la rédaction de mon livre il y a 6 mois je n’écris plus autant que j’aime le faire.

Si ça te va, alors tu vas voir on va aborder des sujets passionnants! Et si tu n’es pas chaud, un clic et tu es désinscrit 😉

À demain!

Quentin